Voici une ligne du temps pour suivre l’évolution de notre Cégep. Bonne visite!
Faisant suite à la Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (mieux connue sous le nom de Commission Parent), le rapport Parent propose une réforme importante du système d’éducation québécois. Il recommande entre autres la création des collèges d’enseignement général et professionnel (cégeps).
À la suite des recommandations émises dans le rapport Parent, les collèges d’enseignement général et professionnel (cégep) sont officiellement créés en 1967. Cette année-là, ce sont douze collèges au travers le Québec qui ouvrent leurs portes et accueillent leurs premiers étudiants et étudiantes.
Lire La création des cégeps : un changement arrivé juste à point (EstriePlus)
Le 15 mai 1968, le Collège de Sherbrooke devient, par décret ministériel, une corporation publique légalement constituée. C’est le 12 juin 1968, par une lettre patente, que le sous-registraire de la province de Québec annonce officiellement l’instauration d’un cégep dans la Ville de Sherbrooke.
Le 19 juin 1968, le journal La Tribune annonce la création d’un cégep dans la ville de Sherbrooke.
La première rentrée au Cégep de Sherbrooke a lieu le 4 septembre 1968, au campus de l’ouest, situé sur le site actuel de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke, près de l’école secondaire du Triolet. Ce sont alors 1 300 étudiantes et étudiants qui font leur entrée au cégep, en plus de 240 à Granby et de 127 à Thetford Mines, deux campus affiliés au Collège de Sherbrooke.
Le Collège de Sherbrooke nait de la fusion de plusieurs institutions, notamment l’Institut de technologie de Sherbrooke, les écoles normales de filles et de garçons, l’École d’aide sociale, les écoles d’infirmières, l’École des métiers d’Asbestos, etc. On y retrouve alors 4 départements d’enseignement : les sciences et les techniques physiques, les sciences et les techniques biologiques, les sciences et les techniques humaines et Arts et lettres. Au départ, on y offre 8 programmes d’études, soient Informatique, Sciences pures, Soins infirmiers, Menuiserie (aujourd’hui Technologie du génie civil), Techniques de santé animale et Techniques de laboratoire médical.
Fait intéressant : Le campus de l’ouest était composé de l’ancienne École normale des garçons et de sa résidence ainsi que de l’Institut de technologie de Sherbrooke, bâtiments achetés pour ma modique somme de… 2 $!
Lire Cégep de Sherbrooke : d’hier à aujourd’hui (EstriePlus)
Lire Chantier de la création du Cégep : René Aubry se souvient (EstriePlus)
Lire Le Cégep de Sherbrooke selon Marie Théorêt (EstriePlus)
Un an après la création du Collège de Sherbrooke, le pavillon 3, situé dans l’ancienne École normale du Sacré-Coeur, ouvre ses portes à l’est de la ville, à l’emplacement actuel du Cégep. Le campus de l’est est ainsi créé. On y retrouve alors les sciences et les techniques humaines, le service d’éducation aux adultes et une bibliothèque.
De 1969 à 1975, les activités pédagogiques du Collège de Sherbrooke sont réparties dans deux campus différents, l’un à l’ouest de la ville et l’autre à l’est. Un service de navettes transporte alors le personnel et les étudiantes et étudiants d’un campus à l’autre pour 0,25 $.
La première équipe de football prend place au Collège de Sherbrooke en 1969.
Le premier numéro du Cégep-Inter parait en mai 1970. Le journal est alors destiné à toute la communauté collégiale et est produit par le Service de l’information. Pendant de nombreuses années, il s’agit d’une ressource indispensable au collège, puisque les informations importantes relativement à la vie de campus y sont diffusées.
Le dernier numéro imprimé est publié en 2015 et, depuis août 2017, le Cégep-Inter est une infolettre destinée exclusivement aux membres du personnel du Cégep.
Lire Le Cégep-Inter (EstriePlus)
En 1970 a lieu le déménagement des départements des Lettres françaises et d’Arts plastiques au pavillon 4, situé sur la rue Kennedy, au campus de l’est.
Situé au pavillon 1, au campus de l’ouest, le premier service des sports ouvre ses portes en 1970.
Les premiers stages en entreprises pour les étudiantes et les étudiants en Techniques administratives ont lieu en 1970. Aujourd’hui, en plus des stages de fin d’études, 14 programmes offrent l’alternance travail-études et 11 programmes offrent la coexistence travail-études.
Le Département de musique ouvre ses portes en 1971 au pavillon Notre-Dame-de-France, au campus de l’est. Au cours de la première année, seuls deux enseignants y travaillent et ils n’offrent que des cours complémentaires. L’année suivante, 21 étudiants et étudiantes y amorcent leurs études collégiales : il s’agit de la première cohorte du programme de Musique.
La première soirée Honneur aux sportifs a lieu en 1971. Depuis, cet événement souligne chaque année l’engagement des étudiants-athlètes et des étudiantes-athlètes, tant dans leur carrière sportive au sein des Volontaires que dans leurs études.
La troupe de théâtre Les Bateleurs est créée en 1972.
Il semble que le nom des équipes sportives les Volontaires date de 1972. Il vient de Michel (Mike) Bérard, ancien entraîneur de football qui, après chaque entraînement, demandait à ses joueurs : « Y a-t-il est volontaires pour en donner un peu plus? » Pour lui, en donner un peu plus, c’est ce qui pouvait faire la différence entre une défaite et une victoire.
En 1972, l’administration du Collège de Sherbrooke déménage au pavillon 5, au campus de l’est.
Le pavillon 1 est construit au campus de l’est en 1973. Toutefois, La Villa l’Assomption, l’ancienne résidence des Filles de la Charité, occupe une grande partie de l’espace prévu pour le nouveau bâtiment. Elle est donc détruite en 1973 pour laisser place aux travaux.
La Maison Rose-Giet, située sur le talus de la rue du Parc, accueille les Services de l’équipement de 1971 à 1972, jusqu’à leur déménagement au pavillon 5. Elle est détruite en 1973.
Les équipes de volleyball masculine et féminine du Collège de Sherbrooke sont sacrées championnes collégiales AA.
Le premier cours de bandes dessinées au Canada est mis sur pied au Collège de Sherbrooke en 1973 par Richard Langlois.
En 1974, on construit le pavillon 2 au campus de l’est. Toutefois, pour faire place au travaux, on doit d’abord procéder à la destruction du Pavillon Notre-Dame-de-France (à l’époque le pavillon 6), qui est situé en majeure partie à l’emplacement qu’occupera le pavillon 2. Cet édifice, qui fut auparavant le Sherbrooke Hospital, accueillit en 1970 les cours de Techniques infirmières ainsi que les Services aux étudiants et leurs activités, comme le Ciné-Cégep, la troupe les Bateleurs, le comité de l’information, la coopérative étudiante, la librairie collégiale, etc.
La première équipe de cheerleading du Collège est formée en 1974. À l’époque, on les appelait aussi « meneuses de claques ».
L’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS) telle qu’on la connaît aujourd’hui est fondée officiellement le 22 janvier 1975. Il ne s’agit toutefois pas de la première association étudiante au Collège. En effet, dès l’ouverture de l’établissement en septembre 1968, une assemblée générale est organisée par l’Association générale des étudiants du Cégep de Sherbrooke (AGECS)., la toute première association étudiante.
Un mois plus tard a lieu la première grève étudiante au Québec, alors que quinze Cégeps sont occupés et que 10 000 personnes manifestent à Montréal. L’AGECS revendique la démocratisation des institutions et de la pédagogie, à cette époque où il est difficile de poursuivre des études supérieures en français.
En 1972, on fonde le Front régional des étudiants de l’Estrie (FREE), qui n’est actif que quelques mois mais qui témoigne de la volonté des membres de la communauté étudiante du Collège de mettre en place une association étudiante formelle et organisée.
En 1974, partout au Québec, les étudiants et les étudiantes réclament un meilleur système d’aide financière aux études et la grève est déclenchée dans 40 établissements secondaires et post-secondaires. 100 000 étudiants et étudiantes prennent part aux contestations. Le Collège de Sherbrooke est occupé pendant plus de deux semaines, jusqu’à ce que la direction fasse appel aux forces policières pour rétablir l’ordre. Dès le lendemain, les grévistes du Collège tiennent une assemblée générale, où un comité chargé du projet d’association sera formé. C’est ainsi que naît l’AÉCS.
En savoir plus sur l’histoire de l’AÉCS
Lire Association étudiante du Cégep de Sherbrooke: au service de ses membres avant tout (EstriePlus)
Le Centre de l’activité physique (CAP) du Collège de Sherbrooke ouvre ses portes en 1975, au pavillon 1 (au campus de l’est). À l’époque, il est le plus grand entre sportif de la région et le 3e en importance au Québec.
Lire Début des sports au Cégep : Jean Perrault se souvient (EstriePlus)
En 1975, le campus de l’ouest ferme ses portes et toutes les activités pédagogiques qui s’y tenaient sont transférées au campus de l’est. À partir de ce moment-là, le Collège de Sherbrooke n’a plus qu’un seul campus, à son emplacement actuel dans l’est de la ville.
L’ouverture de la garderie Manche de pelle, située au 340, rue Kennedy Nord, a lieu en 1976.
Lors des Jeux Olympiques de Montréal en 1976, les compétitions de soccer et de handball se déroulent au CAP du Collège de Sherbrooke.
Le 8 février 1977, un incendie se déclare à la résidence du Collège de Sherbrooke. Il ne fait aucun blessé mais cause d’importants dommages, qui s’élèvent à plus de 100 000 $. Un autre incendie a lieu dans la résidence en 1988, mais il fait très peu de dégâts.
Lire Il était une fois un incendie dans la résidence du Cégep (EstriePlus)
Le journal étudiant Matricule zéro est publié de 1977 à 1991. Il est remplacé par Le Crachat en 1997, jusqu’en 2001.
À ses débuts, le Collège de Sherbrooke a sa propre équipe de hockey de la ligue junior C. Elle joue pour la dernière fois en 1978, après avoir reçu le trophée La Tribune, décerné pour l’excellence de sa saison en 1975.
La disparition du hockey au Collège est due au manque de partisans et aux coûts élevés liés à l’activité. Cela dit, avec la popularité des anciens Canadiens de Sherbrooke (de 1957 à 1990) et avec l’arrivée du Phoenix de Sherbrooke en 2011, l’équipe aurait eu bien du mal à gagner en notoriété.
Une équipe de hockey AAA est mise sur pied en 1983, mais son passage au Collège est de courte durée. Elle disparaît en 1985.
Le campus de Granby devient le Collège de Granby et se dissocie complètement du Collège de Sherbrooke.
En 1980, l’équipe de football des Volontaires joue sa dernière saison pour près de 25 ans, à cause d’un manque d’intérêt et puisque l’équipe n’a plus accès au stade Amédée-Roy pour ses entraînements et pour les matchs.
En 1981, on dévoile le nouveau nom de l’amphithéâtre du pavillon 3 : la Salle Alfred-DesRochers.
La rentrée des 4 500 étudiantes et étudiants du Collège de Sherbrooke pour l’année scolaire 1983-1984 a lieu le 29 août 1983.
Au début des années 1980, de nombreuses actions du ministère de l’Éducation sèment le mécontentement chez les étudiantes et les étudiants du Collège de Sherbrooke et de plusieurs autres cégeps. Entre autres, les Projet de règlement des études collégiales (PREC), par lequel le ministère ajoute dans les cégeps des cours obligatoires d’histoire, de mathématiques et d’économie et oblige le diplôme d’études secondaires pour l’admission au Cégep est fortement critiqué par la population étudiante. Le Règlement de vie étudiante qui permet, selon l’AÉCS, de renvoyer les personnes « jugées indésirables » apporte également une grande frustration.
Et ce n’est pas tout : en 1982, le ministère de l’Éducation annonce une augmentation de 10,5 % des prêts et un gel des bourses, alors que le taux de chômage chez les 18-25 ans en Estrie est extrêmement haut. En 1983, la Loi sur l’accréditation des associations d’élèves ou d’étudiants est adoptée, encadrant la création et la reconnaissance des associations : on y voit alors une volonté de contrôle de la part du gouvernement.
À l’interne, de nombreuses circonstances attisent la colère des étudiants et des étudiantes contre le directeur général du Collège, comme le déménagement du café étudiant, la hausse des frais d’inscription et le refus de verser la cotisation étudiante à l’AÉCS.
La combinaison de tous ces événements mène à une grève en 1984, votée à 85 % par les 3 000 personnes présentes à l’assemblée générale organisée par l’AÉCS. Tous les cours et les stages sont mis sur pause, et, dès le lendemain, l’AÉCS occupe tous les pavillons. Les étudiantes et les étudiants manifestent, des lignes de piquetage sont tenues et le Cégep est ouvert seulement pour les assemblées de l’association étudiante. 2 membres de l’AÉCS et une citoyenne sherbrookoise tiennent même une grève de la faim jusqu’au 9 avril et 200 membres de l’Association étudiante occupent les locaux de Radio-Canada à Montréal avec 500 autres étudiants et étudiantes.
Le retour en classe est voté le 16 avril, lorsque le ministre de l’Éducation promet de réfléchir aux prêts et bourses au courant de l’été. Le Collège prolonge toutefois sa session de deux semaines, et le déroulement de la grève ainsi que la méfiance qui s’est installée envers la direction vont durer longtemps.
Le Centre collégial de transfert technologique (CCTT) du Collège de Sherbrooke, qui fournit du soutien technique aux entreprises de la région, ouvre ses portes le 9 mai 1986. Nommé à l’époque Centre Microtech, il deviendra Productique Québec en 2016.
Lire Productique Québec : un pionnier des centres collégiaux de transfert technologique (EstriePlus)
La première soirée du Mérite étudiant a lieu le 7 mai 1987. Depuis, cette soirée récompense chaque année le succès scolaire et l’engagement des étudiantes et des étudiants par l’octroi de nombreux prix et de plusieurs bourses.
La première édition de Cégeps en spectacle a lieu en 1979, mais c’est en 1988 que le Collège de Sherbrooke y participe pour la première fois. Le Collège est hôte de la finale en 1999.
Depuis 1988, les étudiantes et les étudiants en Sciences humaines ont la chance de participer à des séjours pédagogiques à l’étranger. Pendant plus de 30 ans, ces stages d’une durée de six semaines ont lieu au Nicaragua, une fois par année. Le Collège de Sherbrooke est l’un des premiers à mettre en place un tel projet.
Lire Stage au Nicaragua : Jocelyne Lacasse se souvient (EstriePlus)
La Fondation Collège de Sherbrooke, aujourd’hui la Fondation Cégep de Sherbrooke, est créée en 1990. Depuis, elle soutient financièrement les étudiants et les étudiantes dans leur projet d’études et leur offre les conditions nécessaires à l’obtention de leur diplôme. Entre autres, elle remet de nombreuses bourses et plusieurs prix de reconnaissance, organise la campagne des paniers de Noël pour les étudiants et les étudiantes et soutient financièrement plusieurs projets étudiants.
Lire La Fondation Cégep de Sherbrooke : d’hier à aujourd’hui (EstriePlus)
L’adhésion à l’Alliance Sports-Études (alors appelée École Sports-études) permet aux athlètes de concilier le sport et leurs études.
En 1993, près de 200 membres de la communauté collégiale participent à la première plantation d’arbres dans le cadre du projet Arboretum. Le projet est mis en place par Viateur Blais, enseignants en Techniques d’écologie appliquée, Georges Ducharme, technicien aux Services de l’équipement, et Jean-Claude Thibault, enseignant en Histoire et civilisation.
L’Association du personnel retraité est créée en 1993.
La première édition des paniers de Noël pour soutenir les étudiants et les étudiantes dans le besoin a eu lieu en 1993.
Le Chœur du Collège de Sherbrooke (aujourd’hui le Chœur du Cégep de Sherbrooke) est créé en 1996.
Lire Chœur du Cégep de Sherbrooke : un esprit de famille indéniable (EstriePlus)
En 1997 est créé le Service de coopération internationale du Collège de Sherbrooke. Par cette initiative, le personnel du Collège partage son expertise sur les plans pédagogique et technologique avec des pays en voie de développement, afin de les aider à mettre en place de nouveaux programmes et à acquérir de nouvelles méthodes et compétences pédagogiques, par exemple en ce qui concerne l’évaluation des élèves et l’organisation des cours.
Ouverte en 1972, la brasserie La Boustifaille est très populaire auprès de la communauté collégiale, tellement qu’on la surnomme même le « pavillon 7 ». Elle ferme ses portes en 1999.
En 1999, le programme de Techniques de santé animale acquiert un boa constrictor de 1,5 m mètre de long, nommé Mlle Mozart. Peu de temps après son arrivée, le serpent disparaît mystérieusement et n’est retrouvé qu’après une longue cavale de six mois dans les installations du Collège, dans le faux fond de sa cage!
Lire La mystérieuse disparition du boa Mozart… (EstriePlus)
Les premiers groupes de nouveaux arrivants dans les cours de francisation sont accueillis en 2000.
La Fondation Collège de Sherbrooke tient sa première soirée encan Automn’Art en 2002. L’événement, lors duquel des œuvres d’artistes de la région sont mises aux enchères, permet d’amasser des fonds qui viendront en aide aux étudiants et aux étudiantes.
Chaque année depuis 2002, le personnel du Collège de Sherbrooke se réunit au Centre de villégiature Jouvence pour une journée plein air, à l’occasion de la fin de l’année scolaire.
Les journées plein air existent toutefois depuis bien plus longtemps, comme en témoignent les photos ci-dessous.
Il s’agit de la première campagne de financement majeure de la Fondation Collège de Sherbrooke.
Initiative créée au Collège de Sherbrooke en 2002 et portée par l’enseignant Bruno Lemieux, le Prix littéraire des collégiens récompense, par la remise d’une bourse de 5000 $, un étudiant ou une étudiante au collégial dont l’œuvre narrative de fiction, écrite en français, se démarque particulièrement par sa qualité et par sa pertinence.
L’ouverture du café l’Équitable a lieu en 2004.
Le projet Récolte musicale est une initiative du Département de musique portée par Richard Savoie, enseignant et saxophoniste professionnel. Il permet chaque année aux étudiants et aux étudiantes du programme de Musique de participer à toutes les étapes de la production d’un CD, de la composition jusqu’à l’enregistrement studio.
Le football revient au Collège de Sherbrooke, après près de 25 ans d’absence.
Le Collège de Sherbrooke devient le Cégep de Sherbrooke.
Créé en 2005, le programme FormAction offre de nombreuses activités sportives aux membres du personnel du Cégep de Sherbrooke.
Créé en 2005, Studio stage permet aux étudiants et aux étudiantes en graphisme de réaliser des mandats concrets pour de vrais clients. Une excellente façon d’apprendre et de se préparer au marché du travail!
En 2006, le Centre des médias est rénové.
Lire Centre des médias du Cégep de Sherbrooke : au cœur du succès des étudiants (EstriePlus)
Depuis 2007, la coexistence travail-études permet aux étudiants et aux étudiantes de plusieurs programmes d’étaler leur dernière année de formation sur deux ans afin de pouvoir travailler dans leur domaine tout en continuant les études. Une belle façon de mettre rapidement en pratique les apprentissages réalisés dans les cours!
L’Association des diplômés est créée en 2008.
Depuis l’ajout du programme de Danse en 2008, le Cégep de Sherbrooke offre tous les programmes préuniversitaires.
La ligue d’improvisation du Cégep de Sherbrooke est fondée officiellement en 2008, mais l’improvisation était déjà présente au Cégep depuis longtemps. Il paraîtrait que, bien avant la LICS, le Cégep aurait déjà eu ligue d’improvisation qui portait le nom de la Ligotée.
Le pavillon 9, aussi appelé « le bunker » et composé d’unités mobiles, ouvre ses portes en 2008, en raison de l’augmentation importante de la population étudiante. Il est détruit en en 2012.
Le Prix collégien de musique contemporaine est fondé par Line Villeneuve et ses collègues du Département de musique. Il s’agit d’un prix musical qui récompense chaque année une œuvre contemporaine québécoise « coup de cœur », réalisée par des étudiantes et des étudiants inscrits en Musique au cégep ou au conservatoire.
En savoir plus sur le Prix collégien de musique contemporaine
En 2009, la revue littéraire Chimère, réalisée par le Département d’arts et lettres en collaboration avec le Département de graphisme, est lancée. Les textes qui y sont publiés sont rédigés par les étudiantes et les étudiants du Cégep de Sherbrooke.
Consulter la page Facebook Chimère, revue d’arts et de lettres du Cégep de Sherbrooke
La Coopérative de solidarité (COOP) du Cégep de Sherbrooke est fondée en 2009, avec pour mission d’offrir des produits et des services de qualité aux membres de la communauté collégiale. Aujourd’hui, elle offre de nombreux services, comme la cafétéria, dont elle prend la charge en 2014 et qu’elle rénove en 2015, la boutique scolaire La Réserve, l’Équitable, le Bistro et un service de traiteur.
Lire La COOP du Cégep de Sherbrooke: un incontournable pour la communauté collégiale (EstriePlus)
Le pavillon 10, situé sur la rue Kennedy Nord, ouvre ses portes en 2010. On y retrouve entre autres le programme de Techniques policières ainsi que le Centre de recherche et de formation par simulation (CEREFS).
En 2012 a lieu la plus longue et la plus importante grève étudiante de de l’histoire du Canada. À la suite du dégel des frais de scolarité universitaires par le gouvernement libéral et de l’annonce d’une hausse de 1 625 $ sur 5 ans, des associations étudiantes collégiales et universitaires de partout dans la province, dont l’AÉCS, déclenchent une grève générale et se joignent ainsi à la CLASSE (Coalition Large de l’ASSÉ). En mars, ce sont 316 000 étudiantes et étudiants québécois qui sont en grève, du jamais vu. Le 22 mars, 200 000 personnes manifestent à Montréal, arborant le carré rouge.
Au Cégep de Sherbrooke, l’AÉCS organise une assemblée générale de grève le 29 février 2012. La grève est adoptée et du piquetage est organisé dès 7 h chaque matin, suivi d’un conseil de grève pour décider des actions qui seront entreprises. À partir du 15 mars, l’AÉCS, appuyée par le Syndicat du personnel enseignant du Cégep et par plusieurs organismes communautaires, occupe l’Artishow et y organise un quartier général. Elle met ensuite en oeuvre plusieurs actions pour inciter le gouvernement à négocier : manifestations, vigile nocturne, actions symboliques devant les bureaux des députés, etc.
Le 18 avril, deux membres de l’AÉCS s’enchaînent aux portes du bureau du ministère de l’Éducation. Une injonction frappe l’Université de Sherbrooke le même jour et une première manifestation nocturne a lieu. Moins d’une semaine plus tard, une injonction touche cette fois-ci l’AÉCS, forçant la reprise des cours. Des lignes de piquetages sont formées dès le lendemain, alors que les carrés verts, en faveur de la reprise de cours, s’opposent. Le Cégep ferme ses portes pour des raison de sécurité et la situation dure six jours.
Après neuf semaines de grève, le 3 mai 2012, l’AÉCS vote le retour en classe, mais rejette les dernières offres du gouvernement. D’autres manifestations citoyennes ont lieu et l’AÉCS est poursuivie pour outrage au tribunal dans les semaines suivantes, mais les procédures sont vite abandonnées.
Finalement, le printemps érable force le gouvernement à déclencher les élections en septembre. Le Parti Québécois remporte les élections et abolit la hausse des frais de scolarité des libéraux.
En 2013, le Cégep de Sherbrooke met en place le Havre, un endroit qui accueille les étudiants et les étudiantes dans l’acceptation de toutes et de tous. Des étudiantes et des étudiants formés sont sur place sur l’heure du midi afin d’offrir du soutien et de l’écoute, ainsi que des renseignements sur des outils et des ressources disponibles à ceux et celles qui en ont besoin.
En 2013, le Cégep de Sherbrooke adopte ses nouvelles valeurs institutionnelles : la coopération, l’ouverture, la reconnaissance et l’intégrité (CORI).
Le Centre de recherche par et de formation par simulation (CEREFS) ouvre ses portes en 2014. Il offre à la communauté collégiale et aux professionnels de plusieurs milieux des laboratoires et des outils pédagogiques à la fine pointe de la technologie, comme des mannequins haute-fidélité.
Lire LE CEREFS : pour apprendre en temps réel (EstriePlus)
Une formation générale (Tremplin DEC) est offerte à Asbestos ainsi qu’un partenariat pour un centre minier et une formation en entreprise.
C³ Estrie est une entreprise étudiante entièrement gérée par des étudiantes et des étudiants collégiaux de l’Estrie. Elle a pour but de favoriser le développement de la culture entrepreneuriale et de faire vivre aux étudiants et aux étudiantes des expériences concrètes en gestion d’entreprise et en réalisation de contrats de services.
Consulter la page Facebook C³ Estrie – Entrepreneuriat au Collégial
En 2016, l’AÉCS et le Cégep de Sherbrooke lancent le mouvement Ni viande ni objet, qui vise à sensibiliser et à prévenir les violences à caractère sexuel dans la communauté collégiale. Rapidement, la campagne est reprise dans plusieurs autres cégeps.
Consulter la page Facebook Ni viande ni objet : Nous sommes contre les violences sexuelles
Voici quelques exemples d’affiches de la campagne :
En 2018, le Cégep de Sherbrooke fêtait ses 50 ans. Pour l’occasion, de nombreuses activités ont eu lieu durant toute l’année, afin de souligner l’apport important de l’établissement dans la communauté. Voici un survol de cette année de festivités qui nous a permis de célébrer notre Cégep.
On se souvient…
Les célébrations ont commencé dès janvier avec le lancement de la programmation des activités à la salle Alfred-DesRochers. Les personnes présentes ont eu la chance d’y entendre des témoignages inspirants à propos du Cégep d’hier, d’aujourd’hui et de demain, dont celui de Mme Marie Théorêt, enseignante en sociologie au Collège de Sherbrooke en 1968. C’est aussi à cette occasion que le thème 50 ans… toujours jeune et que le logo du 50e ont été dévoilés à toute la communauté collégiale.
Le 50e a fait place à un printemps culturel mémorable. En effet, les membres du Chœur du Cégep de Sherbrooke ont souligné l’anniversaire en chantant plusieurs chansons inspirées de l’histoire de l’établissement lors de leur spectacle annuel du 22 mars. Une vingtaine d’enseignants et d’enseignantes des départements de Musique, de Danse, de Littérature et de communication se sont également rassemblés pour célébrer à leur façon le 50e anniversaire du Cégep. Ils ont ainsi offert le spectacle multidisciplinaire grandement apprécié 50 ans de culture le 18 avril.
L’exposition de photographies Histoire d’apprendre a pris place à la Société d’histoire de Sherbrooke du 17 mai au 2 novembre, avant d’être rapatriée en partie au Centre des médias du Cégep. La soixantaine de photos exposées, certaines historiques et d’autres plus actuelles, témoignent de l’histoire du Cégep et des nombreux changements qui y sont survenus – ainsi que de quelques anecdotes – qui, au fil du temps, ont permis de bâtir le Cégep fort et solide qu’il est aujourd’hui. Certaines de ces photos continueront d’orner quelques murs du Cégep en guise de legs du 50e.
Les amateurs de sport ont aussi été servis, notamment avec l’activité 50 ans, 50 sommets, lors de laquelle la population et la communauté collégiale étaient invitées à se prendre en photo au sommet de monts avec le drapeau à l’effigie de l’activité. Partout à travers le monde, les participants et les participantes ont affiché fièrement les couleurs du Cégep et plus d’une soixantaine de monts différents ont été gravis depuis de début de l’année.
L’activité physique a également été à l’honneur le 16 septembre lors du Grand rassemblement du 50e, qui a réuni près de 300 personnes venues courir 10, 5 ou 1 km et prendre part aux activités familiales offertes sur le site du Cégep. L’activité a permis d’amasser un montant de 3 000 $, remis à la Fondation Cégep de Sherbrooke, et se tenait sous la présidence d’honneur de Mary-Lou Butterfield, fondatrice de Courir pour se découvrir, et de Joël Saint-Louis, propriétaire de la boutique Le Coureur, tous deux diplômés du Cégep de Sherbrooke.
Les 50 ans du Cégep de Sherbrooke ont aussi été l’occasion de mettre en valeur certaines et certains diplômés, employés ou retraités qui ont connu un parcours remarquable ou qui ont, à leur façon, marqué le Cégep. De nombreux témoignages, vidéos ou écrits ont été réalisés et diffusés sur le Web afin de faire rayonner ces personnes d’exception.
Des activités teintées du 50e!
Tout au long de l’année, plusieurs activités ont aussi pris les couleurs des 50 ans du Cégep, notamment la Soirée du Mérite étudiant, lors de laquelle l’anniversaire a été souligné grâce à la présidence d’honneur de M. Gérald Fillion, journaliste économique à Radio-Canada et diplômé du Cégep de Sherbrooke.
La Fondation Cégep de Sherbrooke a célébré l’anniversaire de l’établissement lors de sa toute première soirée Whisky et bière, qui a permis d’amasser 24 000 $ qui permettront de soutenir financièrement les étudiants et les étudiantes.
En juin, l’Association du personnel retraité du Cégep de Sherbrooke (APRCS) a tenu à souligner l’implication de ses membres dans le cadre de son 25e anniversaire et du 50e anniversaire du Cégep. Lors de l’activité reconnaissance au personnel retraité, les membres de l’association ont tenu à honorer sept personnes retraitées dans les catégories Bâtisseur, Fidélité, Engagement et Implication.
Le 50e anniversaire du Cégep a également été souligné lors d’un match du Phoenix de Sherbrooke, avec une mise au jeu protocolaire et la présentation de quelques vidéos témoignages.
L’arbre du 50e, un érable dont le rouge égaiera le campus pour des automnes à venir, a été planté sur le campus, en souvenir des 50 ans du Cégep. La plantation inaugurait du même coup le nouveau plan d’aménagement du campus extérieur.
La journée portes ouvertes a également pris une tournure toute particulière à l’occasion du 50e anniversaire du Cégep. Toute la population était invitée à venir vivre une panoplie d’activités de toutes sortes offertes par presque tous les programmes d’études, et ce, dans tous les pavillons, lors de la soirée spéciale portes GRANDES ouvertes.
Pour clore l’année de festivités, le journal La Tribune a publié un cahier spécial entièrement dédié au Cégep et à son 50e anniversaire. Les témoignages, les articles et les photos qui s’y retrouvent dressent un portrait du Cégep de 1968 jusqu’à aujourd’hui, et rappelleront très certainement de beaux souvenirs à plusieurs.
Une page Facebook consacrée au 50e anniversaire a aussi été créée et a permis de mettre en lumière, tout au long de l’année, des personnalités diplômées et les activités au programme. Une ligne du temps a aussi été diffusée sur la page web dédiée au 50e dans le but de retracer les grands événements qui ont marqué les 50 dernières années.
C’est donc une année bien remplie qui se termine au Cégep de Sherbrooke, qui aura permis de replonger dans les souvenirs, de se rappeler le Cégep d’autrefois et de voir comment il a évolué et grandi au fil des années pour devenir un créateur de relève qui, malgré le temps qui passe, reste toujours jeune.
